Prix d’initiative étudiante

Ben Daub

School of Planning de l’Université de Waterloo

Ben Daub est un étudiant de deuxième année à la maîtrise ès arts, planification à la School of Planning de l’Université de Waterloo. Le projet soumis est son mémoire de maîtrise, amorcée en septembre 2020. Ben a entièrement réalisé le projet, sous la supervision de la Dre Luna Khirfan, qui l’a conseillé sur le plan de la conception de la recherche et de l’analyse des données. La collecte et l’analyse des données, la revue de la littérature et la rédaction ont été entièrement prises en charge par le candidat.

Étant donné la prévalence de l’intensification urbaine dans les paradigmes modernes d’urbanisme et compte tenu du fait que cette intensification exerce une pression croissante sur le tissu urbain existant, ce projet avait comme objectif de traiter directement de l’incidence de l’intensification sur la conservation du patrimoine urbain. L’objectif secondaire était de mesurer la valeur accordée à la conservation du patrimoine urbain par les professionnels du domaine, et de comprendre comment cette valeur se reflète dans les types d’intervention préconisés.

Les réponses aux diverses questions posées dans le cadre du projet au sujet des types d’intervention ont une incidence sur la théorie et la pratique de la planification et la société. Dans le contexte tant canadien qu’international, peu de recherches universitaires ont porté sur l’incidence directe de l’intensification sur la conservation du patrimoine urbain, et aucune n’a exploré comme l’évaluation sociale influe sur la sélection des divers types d’intervention de conservation du patrimoine. Le résultat reflète directement les effets de l’intensification sur ces types d’intervention, l’évolution des valeurs des professionnels du domaine, et la gestion des biens patrimoniaux selon une approche d’adaptation. Les conclusions peuvent donc servir de référence pour déterminer si la politique de conservation du patrimoine urbain de Toronto produit les effets escomptés ou si une modification de l’approche générale à cet égard est justifiée. En tenant compte de l’état actuel de la conservation du patrimoine urbain, des changements pourront être apportés pour mieux gérer les immeubles importants sur le plan du patrimoine culturel, ce qui sera en fin de compte avantageux pour les acteurs qui interagissent avec ces immeubles.